A propos
Une prisonnière, Olympe de Gouges, en attente de procès ; son geôlier, un jeune soldat ; la mère de ce dernier, qui vient de la campagne. L’action se concentre sur cinq journées, entre le 28 octobre et le 3 novembre 1793, cinq journées où les personnages s’observent, s’écoutent, se jugent, se dévoilent, échangent, se sauvent - ou tentent de se sauver -, s’influencent et, surtout, se parlent. Cinq journées où la prisonnière écrit aussi beaucoup. À la lecture de la pièce, Zabo, musicienne et compositrice, a imaginé le peuple en choeur, faisant de “J’ai rêvé la révolution” un spectacle musical. Et tandis que la France se parlait derrière des masques, la compagnie lança, en plein confinement, un appel à chanter ensemble. Les quarante personnes qu’elle a rassemblées, de milieux, d’âges et de villages différents, accompagnent aujourd’hui la création et font de “J’ai rêvé la révolution”, un spectacle fondateur, d’une rare humanité et d’une troublante actualité !
Ce spectacle a été inclus par le collectif Chants de Luttes (Librex-ULB, PAC Bruxelles, La Maison du Livre, Les Midis de la Poésie, Francofaune, Bruxelles Laïque), le CPAS de Saint-Gilles, le Centre culturel Jacques Franck et le Collective Féministe toi-même ! dans un programme plus vaste intitulé « Encore et toujours là : d’Olympe à aujourd’hui », autour de la figure d’Olympe de Gouges (du 28 septembre au 15 octobre 2022).