Musicienne, hymnographe canonisée de l’empire byzantin, Kassia de
Constantinople est l’une des premières compositrices du Moyen Âge dont
les partitions ont été préservées. Son œuvre inspire à la chorégraphe
une traversée culturelle et temporelle. Car entre archives, fiction,
documentaire, autobiographie et rituel, Lara Barsacq sait comme personne
créer lumière et dialogue entre notre époque et les oubliées de
l’Histoire.
Sur scène, huit interprètes – de la danse et/ou du chant – fouillent la dualité entre divin et démoniaque, la confluence de l’Orient et de l’Occident, les sources de l’art polyphonique. L’espace scénique est tendu de toiles et bannières inspirées par les imageries médiévales et contemporaines. Paysages en mouvement pour voyages dans le temps, du lointain passé au futur proche.
Après "IDA don’t cry me love" (2019) et "La Grande Nymphe" (2023), "Kassia Undead" est la troisième pièce de Lara Barsacq accueillie aux Brigittines.