A propos
La légende veut que le 4 décembre 1791, Mozart se soit senti suffisamment bien pour parcourir quelques passages de son Requiem encore inachevé. Plusieurs camarades de La Flûte enchantée se joignirent à lui. Benedikt Schack, son Tamino, chantait la partie soprano en fausset ; Mozart l'alto ; le violoniste Franz Hofer, mari de Josefa, sa Reine de la Nuit, chantait le ténor ; et Franz Gerl, son Sarastro, la basse. On raconte que Mozart éclata en sanglots et n'alla pas plus loin lorsqu'il aborda le Lacrimosa, dont il n'avait écrit que les huit premières mesures. C'était dans l'après-midi. Dans la soirée, son état s'aggrava et il mourut aux premières heures du matin suivant.
Afin d’inviter le public au plus près de cette œuvre emblématique, Thibaut Lenaerts et ses camarades du CAV&MA l'abordent ici sous l'angle intimiste de la musique de chambre. La réduction à sept instruments plus l'orgue positif entend vise à rendre les phrases mélodiques plus lisibles et le contrepoint plus précis. De même, le choix de confier les parties vocales à huit chanteurs, tous issus du Chœur de Chambre de Namur, permet de gagner en transparence et en intériorité.
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