Au cours des 18 mois qui suivirent, il a remonté à plusieurs reprises le cours de chacune de ces rivières pour photographier les séquelles des inondations.
Chaque ville, village, rue ou habitation, tout comme chaque forêt, surface agricole ou rivière, connaît un rythme de résilience spécifique et ce temps est lent.
La réalisation de ce travail l’a conforté dans l’idée qu’il fallait absolument montrer ce qui s’était passé dans nos régions parce que notre responsabilité collective est engagée.
Le changement climatique c’est ici et maintenant.
Sans chercher à être exhaustif, une méthodologie de travail rigoureuse couplée à une approche photographique documentaire ont permis de cartographier les destructions occasionnées et les processus de reconstruction en cours.
L’ exposition Mémoire de rivières présente une partie de ces photographies de paysages et nous démontre combien il est urgent de se mobiliser pour prévenir de futures catastrophes.