Lorsque vous recevez un revenu de remplacement (allocations de chômage, indemnités pour cause de maladie ou invalidité, grapa, revenu d’intégration sociale, etc.) le montant est calculé en fonction de votre
situation familiale : chef de famille, isolé.e ou cohabitant.e.
Donc, si vous vivez avec une autre personne adulte (non dépendante de vous), votre revenu de remplacement sera moindre.
Prenons un exemple concret : vous êtes au chômage et vous cohabitez, vous percevez au forfait 693,94 € bruts, au lieu des 1337,18 € bruts que vous recevriez si vous étiez isolé·e.
C’est normal, puisque lorsque vous cohabitez, vos proches vous aident, vous avez moins de dépenses. Ça parait logique. Après tout, si votre cohabitant·e perdait son emploi, vous seriez forcément ravi·e de consacrer plusieurs centaines d’euros de votre budget à sa survie, c’est la solidarité ! Sauf qu’une fois les calculs faits, tenter d’assumer toutes les charges avec des revenus si bas, cela vous fera sombrer dans la précarité. Alors… dehors le parasite ? C’est peut-être votre amoureuse, votre enfant devenu adulte, un ami dans la mouise ou un
parent pensionné, mais avez-vous vraiment le choix ?
Bien sûr que vous avez le choix ! Vous pouvez sauter sur l’occasion pour vous exercer au “minimalisme alimentaire” ou encore à la “décroissance thermique” en plein hiver. Si vous avez le goût du risque,
vous pouvez aussi tenter la fraude domiciliaire pour prétendre au taux isolé·e. Frissons garantis en cas de contrôle !