Michael Ackerman - Smoke

image - Michael Ackerman - Smoke

A propos

L'Enfant
Sauvage est heureux de présenter SMOKE, ayant fait l’objet du plus
récent livre de Michael Ackerman, publié par les éditions de L’Axolotl.


SMOKE
est un hommage à Benjamin, chanteur, poète et figure de l’underground
américain, et à Cabbageton, un quartier défavorisé d’Atlanta.


Cette exposition associe des photographies de Michael Ackerman, des pages de
notes de Benjamin ainsi que des textes de Jem Cohen et Patti Smith. Il
révèle la grâce infinie, l’urgence, la délicatesse et la frénésie d’un
homme et d’une époque oubliés.


“Je me souviens de ma première fois chez Benjamin, ma première fois à Atlanta.

C’était tard dans la nuit, après un concert de Smoke. Il traînait avec quelques

amis dans sa chambre, parlant, riant, fumant. Je le connaissais à peine. Je ne comprends toujours pas pourquoi j’avais été invité. Il  était brillant, charismatique, drôle et tendre. Je me suis assis dans un coin, émerveillé et intimidé, et je suis resté silencieux. J’ai peut-être pris quelques photos, peut-être pas. Vers 4 heures du matin, je me suis endormi par terre dans une autre pièce. Quelques heures plus tard, je me suis réveillé, j’ai regardé dans sa chambre et je l’ai vu
endormi, lui aussi par terre, devant son lit. Aujourd’hui, 27 ans plus tard, j’essaie de me souvenir de ce que j’ai ressenti en le voyant étendu là, si fragile. J’ai pris une photo à l’époque, je l’ai pris dans mes bras et je l’ai porté jusqu’à son lit, puis je suis sorti dans la lumière du jour pour découvrir Cabbagetown.” - Michael Ackerman


La box galerie et L'Enfant Sauvage sont heureux de s'associer pour cette
exposition de Michael Ackerman, la première en Belgique. et durant le
Photo Brussels Festival.



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Né à Tel Aviv en 1967, Michael Ackerman passe son enfance et sa jeunesse aux USA,
où sa famille a émigré en 1974. Il vit aujourd’hui à Berlin.



«Dès sa première exposition, en 1999, il s’est imposé comme porteur
d’une écriture nouvelle, radicale et singulière. Son approche de
Bénarès, réunie sous le titre End Time City, rompait avec tout exotisme,
toute tentative de description, toute anecdote, pour questionner le
temps et la mort avec une liberté qui lui permettait de passer du
panoramique – dont il renouvelait l’usage – au carré ou au rectangle.

En noir et blanc, avec une prise de risque permanente qui l’amenait à
explorer des lumières impossibles, il laissait éclater le grain pour
imposer des visions énigmatiques et prégnantes. Qu’il s’attache à garder
trace des derniers moments de Time Square habité par des paumés ou des prostituées ou qu’il conserve, en Pologne ou en Italie, le souvenir de visions de lumière et de personnages
étranges, il installe toujours un monde en déliquescence, flottant, au
bord du gouffre.


La tonalité est sombre, les images énigmatiques et tendues, le temps à la
fois suspendu et en déséquilibre, le monde est taraudé par une douleur
sourde, un mal-être permanent. De fait Michael Ackerman recherche – et
trouve – dans le monde qu’il traverse les correspondances à son malaise
personnel, à ses doutes permanents, à ses propres angoisses. Il l’avoue, discrètement, en réalisant régulièrement des autoportraits, qui n’ont rien de narcissique, mais qui
disent qu’il sait appartenir à cet univers qui va mal. »
Christian Caujolle, in Agence VU’ Galerie, Photo Poche n°107, Actes Sud, 2006


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