A propos
L'idée, à l'origine de ce projet, consiste à reprendre des thèmes de jeux vidéo historiques (rétros !) et de les mettre à la sauce jazz, voire « free jazz », selon l'approche « harmolodique » d'Ornette Coleman. Fasciné par l'inventivité de ces ritournelles électroniques qui restent en tête sans jamais être lassantes, Casimir emmène aujourd'hui son ReTRio dans un jazz acoustique live atypique, en évolution permanente, réinterprétant des thèmes de video games qui se tressent aux improvisations pour donner place à un flux jazzistique très singulier, aux registres variés et, finalement, très contemporain.
Touche-à-tout insatiable, héritier boulimique de ses « dieux » Monk, Coltrane, Miles Davis, et tant d'autres divinités du gigantesque répertoire des musiques baroques, classiques, modernes, jazz, et contemporaines, Casimir est aussi un bidouilleur obsessionnel de synthétiseurs analogiques vintage. « Une vie ne pourra suffire à désaltérer ma soif de musique », dit-il (en souriant).
''La musique qui résulte de mes processus créatifs est, je crois, souvent « intense ». C'est un concentré de beaucoup d'éléments à la fois. J'aimerais qu'elle soit à la fois simple et complexe, décomplexée et mystérieuse. Je pense qu'elle reste toujours honnête vis-à-vis de qui je suis. « Savant » sans être académique et accessible sans être trop racoleur.
J'ai élaboré durant mon enfance un premier savoir autodidacte (blues, rock, boogie, funk). Ensuite, grâce à divers professeurs et quelques grands maîtres que j'ai pu rencontrer, je me suis retrouvé plus « éduqué » (jazz, classique). Je reste toujours passionné par la science de la musique (l'harmonie, le rythme, la théorie, la synthèse et la production sonore, ou encore l'histoire de la musique) – ce que j'étais dès mon très jeune âge. Avant tout, avouons que je suis depuis toujours un fan invétéré de musique.'' Avec Casimir Liberski piano Janos Bruneel contrebasse Diogo Alexandre batterie
