Laafi Show 2025
Anderlecht - Bruxelles
Fiction d’après la vie du facteur Cheval
Adaptation théâtrale de Nadine Monfils Éditions du Fleuve (2019)
Distribution
Comédien : Elliot Jenicot
Accompagné du plasticien Philippe Doutrelepont
Mise en scène : Alain Leempoel
Assistante à la mise en scène : Mathilde Pigeolet
Scénographie : Noémie Vanheste
Lumières : Laurent Kaye
Régie : Thierry Mukala
Costumes : Virginie Delvaux de Fenffe
Voix off : Mathilde Pigeolet et Luc Van Grunderbeeck
Production : Panache Diffusion sprl
Né au siècle dernier Ferdinand Cheval, surnommé « Le facteur Cheval » a passé plus de trente ans de sa vie à construire une sorte de palais extraordinaire, tout seul, avec ses petites mains, ses outils et sa brouette. La plupart des gens le qualifient encore de fou aujourd’hui. Mais c’était un fou génial ! Oscar Wilde a écrit que : « Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais ». Chacun sur cette terre a sa part de bonheur et de malheur. Certains trinquent plus que d’autres. Et le facteur Cheval ne sera pas épargné par les ronces de la vie. Il va perdre son jeune fils, puis Alice sa fille chérie s’en ira au pays d’à l’envers. Elle avait à peine quinze ans. Comment survivre à la mort de ses enfants ? C’est bien la pire des douleurs. Son épouse suivra un peu plus tard. Ferdinand Cheval, fou de chagrin, aura pourtant la force de construire un palais inouï, né d’un songe. C’est sans doute cela qui lui a maintenu la tête hors de l’eau. La passion, quelle qu’elle soit, nous sauve de tout.
Quand la fiction rejoint la réalité… Le facteur Cheval va se lier d’amitié avec un peintre, blessé lui aussi par la vie, et qui sera le déclencheur d’une histoire d’amour très singulière. Cheval aurait pu le rencontrer lors de ses tournées…
Lorsqu’on découvre le Palais Idéal du facteur Cheval à Hauterives, dans la Drôme provençale, on prend une sacrée claque et on sait qu’après, rien ne sera plus jamais pareil. Savoir que c’est le travail dément d’un seul homme, facteur de son état, qui en plus, n’avait pas fait d’études et n’avait aucune notion d’architecture, est bouleversant ! Comme quoi, tout est possible si on le désire profondément.
Ferdinand Cheval avait réussi à atteindre l’inaccessible étoile. Parce qu’il y a cru.