Pour sublimer son futur voyage de noces, il ordonne à son personnel de réparer une ancienne Dodge Charger – mythique voiture américaine. Alors que les festivités s’organisent et que tous les garagistes s’attèlent à la tâche, des événements, toujours plus étranges, viennent peu à peu bouleverser la narration : un téléphone qui sonne depuis toujours dans le vide et que personne ne doit jamais décrocher ; une liste d’ex-épouses toujours plus longue, toutes disparues dans d’étranges circonstances peu après leur mariage ; des changements soudains de prénoms et de comportements… Autant d’anomalies qui présagent des dangers à venir pour Lucie…
Entremêlant théâtre et cinéma, Claude Schmitz – dont le dernier long-métrage fut sélectionné à Cannes dans la sélection de la Quinzaine des cinéastes – propose avec Le Garage inventé un spectacle total, où tous les éléments – scénographie, son, lumière, images, vidéo et texte – sont mis à contribution pour créer un langage poétique théâtral innovant, sous forme de songe éveillé qui questionne la composition archétypale de nos récits et la place accordée aux personnages féminins.