Tel un conte de fée inversé, où l’humour noir est le comique du désespoir, Boris Vian développe un monde fictif qui possède des lois qui lui sont propres, absurdes, surréalistes et impitoyables.
Au passage, il écorche les thèmes de la superficialité, de la maladie, du monde du travail, de la religion, de l’amitié, de l’obsession... le tout sur des airs de jazz. Car la musique est omniprésente tout au long de l’histoire.
Du rythme, de la transformation, de l’imagination. Un classique moderne, salué à sa sortie par Raymond Queneau comme «le plus poignant des romans d’amour contemporains».