Gustave Brass Band
Etterbeek - Bruxelles
Plus qu’un spectacle, une aventure humaine
Le projet « FRONTERA » est né d’une rencontre : celle de la compagnie du Théâtre des 4 mains et de la compagnie Projet Cryotopsie avec un demandeur d’asile irakien, Mohammed Al Mafrachi. Cet homme de 35 ans, arrivé d’Irak en Belgique il y a 7 ans, les fascine par son énergie vitale malgré les refus d’asile répétés. Aujourd’hui, Mohammed parle à la fois le français et le néerlandais. Par la découverte du théâtre, en atelier d’abord, puis en tant que professionnel, il a trouvé un sens à sa vie, même « sans papiers ».
Ce spectacle est né d’une réflexion sur l’absurdité de ce refus d’asile et sur l’injustice de cette situation. Rassemblant autour de lui sur le plateau trois comédien·ne·s belges venant des deux côtés de notre frontière linguistique, la compagnie abordera par le théâtre d’objets la question des frontières, leur origine, et la folie de leur déploiement dans le monde de 2021. Nous qui passons des frontières sans même y penser, réalisons-nous l’injustice que cela représente pour d’autres qui y meurent chaque jour ?
L’intérêt d’un tel spectacle ? Si le Théâtre des 4 mains et de la compagnie Projet Cryotopsie ont choisi de travailler avec, et à partir de, l’histoire de Mohammed, c’est aussi parce qu’il leur paraît important que le jeune public puisse sortir les “migrants” de leur anonymat, leur donner un visage et une voix, les rencontrer, voir à quel point ces personnes peuvent s’intégrer et être porteuses pour notre société.
En plus d’amener les enfants à se poser des questions sur les frontières et ce qu’elles représentent, il leur paraît crucial aussi que les enfants belges d’origines diverses puissent voir sur un plateau de théâtre des comédien·ne·s issu·e·s de la diversité, des personnes d’origine arabe ou africaine, prêt·e·s à témoigner de leur parcours.
Dès 9 ans
📰 Ce qu'en dit la presse…
«(...) Ce spectacle, plébiscité par les enfants présents aux Rencontres Théâtre Jeune Public de Huy 2022, dépeint de manière limpide la cruauté du système mondial actuel et la facilité avec laquelle un migrant est renvoyé chez lui, dans un pays qu’il a fui pour survivre.»
“Frontera ou en quoi l’art forme-t-il les citoyens de demain et initie-t-il à la paix plutôt qu’à la guerre ?”
- La Libre, Laurence Bertels