Depuis la fenêtre d'un appartement quelconque d’une banlieue quelconque, le narrateur observe le va-et-vient d'une humanité sur le parking.
C’est l’histoire d’une clocharde qui ne fait pas la manche sur le parking d’un supermarché, l’histoire d’un gitan de huit ans qui fume, l’histoire d’une tenancière de bar qui surveille les machines à sous, l’histoire d’une caissière qui se rêve reine sur le trône de la caisse du supermarché et de toutes les personnes qu’elle rencontre.
Ascanio Celestini et David Murgia poursuivent les récits des plus délaissés de notre société dans leur dimension la plus politique, à la fois crue et poétique, humaine et magique.
Flot nerveux de portraits truculents, Pueblo déploie sa poésie sur l’accordéon de Philippe Orivel, convoquant au passage une humanité flamboyante.
Pueblo, c’est l’histoire d’un jour de pluie. Et le deuxième volet de la « trilogie de périphérie » d’Ascanio Celestini et David Murgia que vous pourrez voir cette saison au Poche et au Théâtre National.