Le projet Horizons d’Arts poursuit sa réflexion en proposant deux nouvelles tables rondes pour la saison 25-26. Ces rencontres exploreront les questions de durabilité et d'écologie dans le secteur des arts de la scène, en interrogeant à la fois les modes de production, de création et la relation avec le vivant dans le processus artistique.
Les compagnies porteuses de projet, Ravie asbl et la compagnie Les Plaisirs Chiffonnés, sont soutenues par Innoviris dans le cadre du programme Co-Create pour la réalisation de ce projet.
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Ces rencontres sont ouvertes à toutes et tous – artistes, professionnel·les du secteur, spectateur·rices ou simples curieux·ses. Elles seront l’occasion de créer un espace de dialogue et d’écoute, favorisant la co-construction de nouvelles perspectives pour le théâtre et les arts de la parole.
Mardi 9 décembre (15h ➔ 18h)
Dans un contexte de crise écologique, sociale et économique, le secteur théâtral est confronté à la nécessité de repenser ses modes de création, de production et de diffusion. Cette table ronde interrogera la notion d’écologie des pratiques : Comment repenser la production théâtrale dans une logique de durabilité, qui prenne en compte à la fois les enjeux écologiques et sociaux ? Quels modèles de création et de diffusion pourraient émerger face à la raréfaction des ressources, à la pression économique, mais aussi aux inégalités structurelles qui pèsent sur les travailleur·euses des arts ? Quelles initiatives alternatives et inspirantes existent déjà dans le domaine des arts vivants ?
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Samedi 21 mai (15h ➔ 18h)
Cette table ronde explorera comment le théâtre et les arts de la scène peuvent repenser le rapport au vivant (plantes, animaux, écosystèmes) dans les processus créatifs. Comment repenser la dramaturgie et la mise en scène dans une perspective désanthropocentrée, en accordant une place active au non-humain – matières, éléments, espèces, objets – dans le récit et l’espace scénique. Comment explorer les notions de soin, de symbiose et d’interdépendance dans le geste artistique, comment questionner la relation au non-humain pour sortir de l'objectivation et d'une tradition occidentale mécaniste et capitaliste du vivant ?