Quand on pense à Antoine Hénaut, on le revoit en 2021 sur notre scène, ouverte quelques semaines entre toutes les fermetures gouvernementales, on revit l’énergie joyeuse qu’il a pourtant dégagée. On ressent à nouveau son incroyable talent de partage sur scène et on est impatient et impatiente d’une seule chose, le revoir ; qu’il nous emmène à travers son humour et sa poésie musicale.
À l’automne prochain, Antoine Hénaut revient avec ses musiciens pour Poltergeist, un cinquième album en équilibre entre deux mondes: une plongée singulière dans un univers où le quotidien côtoie le fantastique. Autant absurdes qu’émouvantes, ses chansons proposent des textes français sur un rock foutraque avec une touche d’ironie et de sarcasme bien à lui. Entre les adieux impossibles de Le Dernier Mot, la danse fantomatique de Poltergeist, ou encore la folie douce de Le Chat de Schrödinger, chaque morceau explore les zones floues de l’existence avec une sincérité désarmante.
Si nous devions parler d’influence, Antoine citerait toujours Thomas Fersen, Arno, Sanseverino, Benabar, Vincent Delerm ou encore Nicolas Jules. Et Antoine reste fidèle à sa devise : «Tant que c’est chanté, c’est pas perdu.»
