Après un passage à St Luc et à La Cambre, Mathieu se met à développer son univers intimiste en dessinant et peignant ce qui se trouve à portée de regard, dans l’atelier et autour.
« Le but de mon travail n’est pas de recopier fidèlement ce que je vois mais de faire un tableau qui soit parlant, il faut qu’une évidence s’y crée. Malgré la présence d’objets reconnaissables dans mes compositions : veste, plante, table…., je pense être plus abstrait que figuratif car ce qui m’intéresse, et ce qui donne sens à ma démarche, c’est de peindre ce qui ne se voit pas, ce que les mots ne suffisent pas à dire ».
« Je ne suis pas dans une approche conceptuelle, où l’idée vient avant le geste. L’instinct et l’émotion me guident, mes tableaux sont le fruit de la pratique journalière du dessin et de la peinture. D’une certaine manière, je suis le spectateur de ce que je fais, et je ne le comprends parfois que longtemps après».
Les premières années, il se consacre exclusivement au pastel, qu’il fabrique d’ailleurs lui-même, et au début des années 2000, se met à travailler aussi l’huile, mais avec toujours cet amour de la matité et de la douceur du pastel qu’il ne cesse de rechercher malgré ce changement de technique.
Expositions et galeries en Belgique, France, Danemark…