Le hêtre, une matière à réenchanter - séance 1/3 des "Lundis de la forê et du bois" - 4e édition
Trois-Ponts - Liège
Bonjour à toutes et tous,
Ces dernières années, un mot étrange s’est invité dans
les analyses critiques de l’économie mondiale : narco-capitalisme. Un terme qui
évoque autant les cartels mexicains que la finance internationale, les fumées
de laboratoires clandestins que les gratte-ciels où se blanchissent des
milliards. Un terme dérangeant, car il décrit un système où l’économie illégale
et l’économie légale ne s’opposent plus vraiment, mais se nourrissent l’une
l’autre.
Narco-capitalisme : Territoires en overdose ?
Le narcotrafic n’est pas une excroissance marginale du
capitalisme : il en est à la fois un symptôme, un produit, et parfois… un
moteur. Des campagnes d’Amérique latine aux ports européens, la drogue façonne
des territoires, redessine des routes, finance des infrastructures, et compense
les crises économiques que le capitalisme lui-même génère.
Lorsque les États se désengagent, lorsque l’emploi se
raréfie, lorsque les inégalités explosent, le marché de la drogue occupe les
vides. Un marché ultra-mondialisé, adaptable, organisé, pleinement inscrit dans
les logiques du profit.
Mais comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les routes de la drogue ressemblent-elles tant aux routes commerciales globales ? Comment les politiques de prohibition, loin d’assécher le trafic, en renforcent parfois les structures ? Et surtout : que nous dit cette réalité des dérives plus larges du capitalisme contemporain ?
Pour retracer la géohistoire du
narcotrafic, nous aurons le plaisir d’écouter Renaud Duterme (Géographe). Faire
la géohistoire du narcotrafic, c’est avant tout comprendre notre monde
interconnecté et les impacts concrets du capitalisme globalisé sur les
populations et les territoires.
Entrée gratuite - Réservation souhaitée
Date : Mardi 16 Décembre 2025, à 19h30
Lieu : Chez René·e ASBL - Rue du Marché au Beurre, n°22 - 6700 Arlon
Infos et inscriptions : 063/21.87.28 ou s.wertz.moclux@gmail.com