Quelque part dans les années 90, Piet Maris, accordéoniste et chanteur de Jaune Toujours, s’est aventuré dans les milieux tziganes et fit des allers - retours vers une communauté Rom de Slovaquie. Son accordéon à la main, il y prit des notes et enregistra les chansons qui font, là-bas, la vie de tous les jours. C’est ce travail de terrain qui est à la base de Mec Yek : le répertoire a été fort arrangé par une partie de l’équipe de Jaune Toujours. Sans rester trop près des traditions et en surprenant la communauté Rom elle-même, Mec Yek enthousiasme même les plus jeunes d’entre eux. Un beau jour, deux jeunes chanteuses Romani - Katia et Milka Pohlodkova - montèrent sur scène à la fin d’un concert d’hiver à Gand, pour ne plus jamais en repartir.
Avec une large palette musicale, de la tarentelle au ska en passant par le blues des îles, les chansons sont chantées en romanès, mais parfois, aussi en russe, il y a même un petit bout en néerlandais.
Mais contre toute attente : Mec Yek est un groupe tzigane sans violon.
Le spin-off tzigane de Jaune Toujours s’appelle Mec Yek et leur nouvel album, c’est Taisa?!