Le travail de Ségolène Denis est centré sur la condition humaine. Elle essaie d’exprimer l’insondable, de matérialiser l’évanescent pour qu’il en reste une trace. Pour cela, elle a choisi le corps comme lieu à la fois de mémoire qui s’offre à l’extérieur et comme lieu de l’intime qui abrite l’insaisissable. Elle cherche alors à rendre visible ce qui se cache, ce qui se joue dans la pénombre. Elle transperce la chair pour y découvrir l’âme, elle essaie de montrer la présence dans l’absence. Nature périssable, être fragile, nous cheminons vers le dernier voyage entre l’attente et la révolte... Ces sculptures sont comme des marionnettes entre vie et décomposition, entre végétal et animal, entre chair et os.