Permanent Destruction - The HM Concert s’inspire de l’œuvre de l’auteur dramatique allemand Heiner Müller. Les images sont du photographe et plasticien Jan Hoek. La presse a encensé PERMANENT DESTRUCTION pour la combinaison audacieuse de paroles acerbes, de mélodies dansantes et de rythmes syncopés.
Dans le Permanent Destruction - The HM Concert, Naomi Velissariou affronte l’œuvre sans concession de l’auteur et metteur en scène allemand Heiner Müller. Velissariou exprime de manière radicale ce qu’elle considère comme la quintessence de l’œuvre de Heiner Müller en la disséquant et la transformant à travers des thèmes comme la misogynie, le sexisme et le féminisme extrémiste. Un concert théâtral est pour elle la manière ultime de porter ces thèmes à la scène.
Permanent Destruction - The HM Concert est le deuxième volet d’un triptyque de théâtre musical post-dystopique qui souhaite en finir avec les tabous autour de la culture visuelle actuelle. Des émotions comme le chagrin d’amour ou la misogynie sont des thèmes à éviter dans cette culture, parce qu’ils ne sont pas sexy ni Instagram-compatibles. On ne peut résolument pas se profiler à travers des expressions de douleur. Ou est-ce néanmoins possible ?
Permanent Destruction - The HM Concert montre qu’on peut conjurer sa peur en la célébrant, que tout le poids qui pèse sur nos épaules en glisse dès qu’on met à danser au rythme de notre douleur. La musique – variant de la techno au trap, au hardcore et au punk – est une sonorisation stimulante d’un message sombre, ou comme le formule le groupe : « un mélodrame sous speed ».
N.B. : le spectacle utilise de la lumière stroboscopique.