Elle comprend que les premières paroles d’Amour, communes aux trois grands monothéismes, ont systématiquement été perverties par des institutions religieuses entièrement patriarcales. Bouleversée, Ibra entame alors sa « dé-conversion ».
Petit à petit, elle va remettre en question ses croyances, pour découvrir les ressorts intimes de sa spiritualité. Libérée des carcans qui lui dictaient sa foi, elle va puiser son essence divine en elle-même, et reconquérir son indépendance, avant de s’engager sur le chemin de la reconversion.
La ville de Jérusalem joue un rôle important. Au confluent de deux mondes, l’Orient et l’Occident, elle incarne des frictions entre les deux héritages, les deux civilisations qui constituent sa propre identité.