Vernissage de l’exposition "THUIN FLUIDE 2025"

image - Vernissage de l’exposition

A propos

Samedi 28 juin 2025 à partir 17h au départ de la halte nautique à la Ville-Basse.


AU PROGRAMME :

Animation musicale avec la Fanfare festive déambulatoire : « La Note G »


17h : Patrick CORILLONHalte nautique – Ville Basse.


18h : Emilio LÓPEZ-MENCHEROPlaine de jeux – Avenue de Ragnies, 63.


19h : Adrien TIRTIAUX – Face de la Maison des Jeunes – Rue Alphonse Liégeois.


20h : Verre de l’amitié et spectacle de Patrick CORILLON : La rivière bien nommée au Centre culturel, Rue des Nobles, 32. (GRATUIT).


La
rivière bien nommée est un récit-performance durant lequel Patrick
Corillon manipule des livres-objets pour incarner un récit de voyage.


Réunis
autour d’une boîte aux trésors, les spectateurs peuvent écouter le
narrateur raconter sa quête à la recherche des origines de la légende de
la rivière bien nommée. Le mécanisme des objets, les illustrations, la
typographie, la musique et la voix sont réunis au service du récit, à la
façon des cantastories ou des kamishibai, ces petits théâtres de papier
ambulants où les images servaient aux chanteurs et musiciens de points
de départ pour raconter leurs histoires. Cet art traditionnel, dont on
trouve les premières traces dans l’Inde du VIe siècle de notre ère, a
traversé les époques et les frontières jusqu’à la nôtre.


La
rivière bien nommée est l’occasion pour Patrick Corillon de revisiter
cette forme de narration. Il nous parle de la difficulté d’être vraiment
de son époque quand on est imprégné de tant d’histoires qui ont
traversé le temps.



LES ŒUVRES 2025 :


En
juin, Fluide, parcours d’arts actuels, revient dans la ville. Ce ne
sont pas moins de trois contributions d’artistes qui viendront enrichir
le musée à ciel ouvert initié depuis 2015 dans la cité médiévale de
Thuin.


Chansons de halage (Patrick Corillon)


Conteur
et voyageur, Patrick Corillon est parti à la rencontre des bateliers de
Thuin, ces hommes et ces femmes qui, tout naturellement, suivent le
cours d’un itinéraire familial. Dans de nombreux foyers de la cité
sambrienne, l’on naît et meurt batelier, point de départ et d’arrivée
d’une existence scandée par la vie du bateau, non loin des chantiers
navals et du quartier du Rivage, là où de nombreuses maisons gardent la
mémoire d’une vocation, plus que d’une profession.


Homme
de mots, Patrick Corillon n’est nullement historien. Chez lui, histoire
s’écrit avec un « h » minuscule et prend volontiers un « s », tant la
narration se veut plurielle, prenant la forme de chansons que les
bateliers de Thuin auraient pu écrire ou fredonner. Le terrain
d’expression de l’artiste est la rivière, son terreau de prédilection,
les états d’âme et l’imaginaire, cette fabrique d’images que nous
portons toutes et tous en nous, batelières et bateliers, gens d’à-bord
et gens d’à-terre.


Bercées
par le cours de l’eau ou inspirées par les rêves des bateliers, les
Chansons de halage de Patrick Corillon épousent les berges de la Sambre,
à hauteur de la halte nautique. De halte, il en est justement question
lorsque l’on navigue au rythme des mots. Patrick Corillon nous emmène
dans des ports auxquels jamais nous n’aurions accosté, emportés  « par
les flots cadencés de la rivière », portés par le courant de dix
chansons sur lequel il est bon de dériver.


Sur les pas de Roch (Emilio López-Menchero)


Au-delà
de la fameuse marche de l’Entre-Sambre-et-Meuse, saint Roch rythme de
ses pas la vie de la cité sambrienne. A Thuin, pas une maison sans
l’affiche de la procession escortée du mois de mai, pas un intérieur qui
n’expose l’effigie du saint, en plâtre, en bois ou en résine. Pourtant,
paradoxalement, le personnage de saint Roch n’est que fort peu présent
dans l’espace public de la ville.


Afin
de combler cette lacune, Emilio López-Menchero prend le parti et ose le
pari de dédier une œuvre à saint Roch. Pour l’artiste, une seule
exigence, consistant à créer avec la participation active de la
population, des Thudiniennes et Thudiniens qui, toutes et tous,
entretiennent un rapport personnel avec une figure à chaque fois
réinventée.


En
symbiose avec Thuin, Emilio López-Menchero a fait surgir des histoires
individuelles, dans lesquelles Roch, saint ou non, emblème du terroir ou
symbole d’universalité, prend de nombreux visages, incarne de multiples
personnages. Fruit d’imaginaires métissés et de mots interpénétrés, ce
long récit court désormais tout au long des venelles, postys et
escaliers, gravé sur la main courante fixée aux murs des jardins
suspendus, accompagnant les promenades et escapades, se laissant
caresser par les mains et les regards curieux, avides de découvrir ce
rapport singulier et collectif à cette figure tutélaire de la localité.


Pseudo-posty (Adrien Tirtiaux)


La
Ville haute de Thuin est marquée par la présence de postys, des
passages voûtés aménagés dans le rempart de la cité. Aujourd’hui, ces
poternes aux noms poétiques permettent avant tout de rejoindre les
surprenants jardins suspendus au coteau de la Biesmelle, cette rivière
qui vient unir son destin à celui de la Sambre. Aux côtés du majestueux
posty Bury et du plus discret posty des Sœurs grises, Thuin recense
également l’emplacement du posty Arlequin, un passage désormais disparu.


Afin
de remplir pleinement sa mission, l’art public doit être porteur de
sens, un sens perçu intuitivement par ses usagers, visiteurs d’un jour
ou riverains de tous les jours. A l’écoute du lieu, de sa vocation et de
l’histoire de la ville, Adrien Tirtiaux a pleinement intégré cet
objectif. Architecte de l’imaginaire, il a créé un passage sous un poste
de guet n’ayant jamais existé, ancrant son installation dans la lignée
des postys thudiniens. A l’instar de ces derniers, son Pseudo-posty joue
en effet le rôle de porte d’entrée, audacieuse et aérienne, du site
classé des jardins suspendus. Bien plus, il remplit une fonction
nouvelle en créant, là-haut, entre deux murs aveugles, une tour de garde
tournée vers un horizon à contempler plutôt qu’à défendre.


Directeur artistique : Benoît Goffin



Une
exposition produite par le Centre culturel Haute Sambre et la Ville de
Thuin. Avec l’aide et le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la
Région Wallonne, la Province de Hainaut.



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