« Dispak Dispac’h » est la mise en œuvre d’un espace de rencontre inédit, inspiré de la dimension performative de la cession du Tribunal Permanent des Peuples ayant eu lieu en 2018. Dans cette arène, la justice est rejouée et les questions de société sont posées et pensées en intelligences collectives. Patricia Allio y fait le procès des politiques migratoires européennes qu’elle qualifie de nécropolitique.
Le titre de la pièce évoque deux mots bretons qui signifient respectivement : ouvert/déployé et agitation/révolte. Le dispositif tient en un espace quadri frontal qui tend à créer la proximité et invite à faire corps ensemble. Dans ce spectacle, le corps est une mesure palpable, il matérialise les politiques oppressives qui effacent et excluent certains d’entre eux, ainsi que les droits fondamentaux bafoués, notamment celui de circuler librement. Les témoins – artistes, activistes, militant·es – défilent et partagent les récits de révolte.
« Dispak Dispac’h » dénonce les lois françaises et européennes, liberticides, en matière d’asile. Dans cet espace intime, on traque la vérité et on se reconnecte à notre puissance d’agir.
En coprésentation avec Bruxelles Laïque, Les Halles de Schaerbeek et le Théâtre National Wallonie-Bruxelles