Poésie, ironie mordante, satire politique, humanisme débordant, Ascanio Celestini (à l’écriture) et David Murgia (sur scène) nous emmènent à nouveau dans leur univers engagé, authentique, terriblement attachant.
Après Laïka (2017) et Pueblo (2020), Rumba vient mettre un point final à la « trilogie de la périphérie » consacrée aux petites gens, aux sans-voix à qui ils redonnent la parole à travers un théâtre épuré et une narration pleine de tendresse. S’y croisent des personnages vivant en marge mais partageant le même asphalte, la même condition humaine.
Voici l’histoire de Giovanni, surnommé Francesco ou François : de sa naissance à sa passion pour la littérature chevaleresque, de la guerre à la prison, de son métier de maçon à son statut de saint qui reconstruit l’Église. Et si François était né en 1982 au lieu de 1182, que ferait-il ? Où le trouverions-nous ? Peut-être parmi les manutentionnaires africains qui déplacent des caisses dans un entrepôt logistique ? Ou sur le parking d’un supermarché en périphérie de la ville ?
Avec son débit vertigineux, extrêmement précis, son intensité et sa virtuosité, David Murgia, accompagné de Philippe Orivel au piano et à l’accordéon, nous plonge avec bonheur dans l’écriture bondissante de l’auteur italien :
"Aborder un nouveau récit d’Ascanio Celestini
Faire ses lacets et mettre la route (du poète) sous ses souliers."
Salle: Grande Salle
Dès 15 ans