Nick et Tom reviennent à la maison après avoir fait la guerre d’Afghanistan. En apparence ils vont bien. Mais ils ont ramené avec eux quelques souvenirs encombrants : les fantômes de soldats en mission envahissent leur quotidien, troublant les retrouvailles en famille, perturbant leurs jours et leurs nuits, s’immisçant dans les tâches ménagères, et leurs tentatives d’oublier ce qu’ils ont vu...
Face à eux, sur leur Long Chemin du retour, presque comme dans un duel, celles qui partagent leurs vies tentent de les soutenir et de les recoller en un seul morceau.
Le Long Chemin du retour permet d’ouvrir la réflexion tant sur les dégâts collatéraux des guerres se profilant à nos portes, que sur une certaine attirance pour la violence.
Dans un premier temps, la pièce de Daniel Keene fut écrite à des fins thérapeutiques pour et avec des soldats des forces armées australiennes déployées en Afghanistan, en Irak, au Timor et en Somalie. Il est étonnant de constater combien ceux-ci ont conservé un sens de l’humour à toute épreuve, auquel il s’agissait aussi de rendre hommage.