La colère est une force omniprésente et universelle, un peu comme une tempête : elle est inévitable sous certaines conditions et elle revient naturellement en réponse à une tension ou à un déséquilibre. C'est une force double : d'une part, une énergie destructrice et d'autre part, un catalyseur pour le changement.
Dans Tempest, Lisbeth Gruwez puise dans les arts martiaux pour canaliser cette force primitive et cette énergie brute en une force maîtrisée. Un corps oscillant qui évolue entre des poussées d’énergie chaotiques et tranchantes et la possibilité d’une clarté paisible nichée en son centre.
Tempest explore comment accueillir une tempête intérieure, en absorbant et transformant l'énergie, en intégrant sa force au lieu de lui résister. Une danse à travers l'œil de la tempête — ou plutôt, une danse qui cherche à ouvrir un œil dans la tempête — devenant un point énergétique et lumineux.