Le Sbeul tacle le racisme avec un humour cash.
(Le Soir)
Un collectif dézingue les codes du théâtre pour aborder sans fard le vécu des personnes racisées. C’est frontal et en même temps bourré d’ironie et de bienveillance. C’est foutraque et en même temps limpide sur un sujet qui nous concerne tous : les discriminations. (Le Soir)
Au centre du spectacle se trouve la frontière. Celle que nos parents ont dû traverser avant même que l’on vienne au monde. Héritières et héritiers de cette identité de “liaison” - nous pensons avoir le devoir de ne pas fuir le dialogue mais de le provoquer. Alors, en nous appuyant sur la frontière qui sépare les spectateurs et spectatrices des interprètes, nous voulons tout aborder sans concession. Nous allons ensemble tenter de donner naissance à un rituel d'accueil capable de guérir nos histoires. Nous entrons dans cet espace séparé·xes, morcelé·xes ; nous tâcherons de le quitter ensemble, uni·es. Que la frontière devienne le catalyseur d’un esprit commun, c’est l'enjeu de ce temps que nous occupons touxtes. Et aucune chance d’échec avec un As Salem Aleykoum (السلام عليكم) -que la paix soit sur toi - en guise de bienvenue.