Vente au Kilo aux Petits Riens
Bruxelles
Présentation :
Tentative de répondre par la poésie à cette période chamboulée.
Tornade quant au débordement de l’assignation à nos rôles, irréductibles vagues lançant des feux d’artifice pour dérober la nuit.
Il s’agit de fragments : Carnets de bord, mémoires vives exilées, grèves de femmes, chansons d’amour et de refus sur fond de guerre et de violence policière, burn-out de travailleuse, gouaille de Luna Cigale reine de la rue ou d’un bar de nuit en pleine pandémie, enfant insurgé du réchauffement climatique, corps impatients aux portes des hôpitaux, passeuses de langues tissées à partir de la langue arrachée des poètes.ses, boxeuses amoureuses, ouvrières d’autres mondes, puisant dans des figures inspirantes convoquées d’autres continents.
Iels surgissent de partout et se soulèvent : des voix de sans voix, des poèmes-oiseaux qu’on a tué en plein vol, des « plus-quevives » , épicées d’ éclats de rires hospitaliers.
L’écriture et la musique tentent de dire à partir de ces bouches assoiffées d’autres temps, de ce trou noir silencieux ou béant, de ces langues vaincues, invisibilisées et/ou étrangères, qui sont pourtant, ici et maintenant, les seuls à même de raconter et d’ouvrir des possibles présents. Là, d’où se tente une quête de fête inatteignable, non asservie, le cri de la poésie quand la rue est privée de langue.
Distribution :
Voix : Maïa Chauvier
Accordéon diatonique, piano, percussions, voix : Jonathan De Neck
Textes : Maïa Chauvier
Musiques : Jonathan De Neck
Conception et arrangements : Maïa Chauvier et Jonathan De Neck
Photos : Florent Dantinne,Corentin Dellicour et Pauline Fonsy