Après le franc succès de cinq soirées à la Maison de la Francité et d’une à la MEDAA (Maison des auteur·ice·s à Bruxelles), une deuxième saison s’annonce ! La Maison de la Francité vous invite à poursuivre l’aventure de ces soirées uniques, où la poésie prend vie sous des formes inédites.
Conçues et orchestrées par la poétesse Elya Verdal, ces rencontres célèbrent la poésie comme un art accessible à tous et à toutes, un moyen de communication intime – de cœur à cœur, de corps à corps. Elles mettent en scène, sans hiérarchie, artistes émergent·e·s et confirmé·e·s, poètes et poétesses, dans un dialogue d’égal à égal. Performances artistiques, conversations littéraires, lectures croisées et interactions émotionnelles avec le public créent une respiration collective singulière.
À chaque édition, une thématique est définie en lien avec les invité·e·s, accompagnée d’un appel à textes lancé sur les réseaux. Une sélection permet ensuite de faire émerger de nouvelles voix et d’enrichir la soirée de leur présence scénique.
Ces événements constituent un véritable terreau pour la poésie contemporaine, où la création explore les mutations et les déconstructions sociales inspirées par notre époque. Ni académique ni institutionnel, cet espace est ouvert à toutes et tous : acteur·rice·s du slam, amateurs de poésie classique ou esprits curieux encore non initiés. Cette richesse intergénérationnelle et cette diversité culturelle nourrissent l’émotion collective qui fidélise notre public à chaque rencontre. Elya Verdal, fondatrice et curatrice du projet, voit la poésie comme un langage souple et libre, un fluide organique qui traverse la parole, la chair et l’esprit.
Chaque rendez-vous promet des instants d’échange authentiques, où les mots prennent une dimension nouvelle. Rejoignez-nous pour une expérience poétique immersive, où l’émotion est au cœur de chaque vers.
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Zaïneb Hamdi est poétesse et performeuse belge. Elle publie Fils d’Arabe en 2017 aux Éditions Tétras Lyre, suivi de Où mon amour sera ḥoub en 2024 aux Éditions L’Arbre de Diane, récompensé en 2025 par le prix littéraire Les Grenades. Ses textes interrogent, non sans une pointe d’humour, l’altérité face aux mouvements socio-politiques, la place des femmes et des "filles d’Arabe", ainsi que les rapports aux masculinités, aux corps et à la langue.
Parallèlement, elle développe une pratique performative de la poésie, combinant "spoken word", récitation et seule en scène. Ses performances ont été présentées dans plusieurs institutions culturelles, notamment la Maison Poème, La Bellone, le Beursschouwburg et le Palais de Tokyo. Elle co-crée également le spectacle Ḥoub avec la musicienne Soumaya Phéline Abouda, mêlant poésie et turntablism.
Diplômée de La Cambre en typographie, reliure et design du livre, elle enseigne ces disciplines et cofonde l’atelier 3 Studio et laboratoire du livre en 2017, puis l’ASBL Au Charbon en 2023, qui soutient l’entrepreneuriat féminin dans le design et l’artisanat d’art.
Tant Fils d’Arabe que Où mon amour sera ḥoub témoignent de ses affinités pour la matérialité du livre et du dialogue entre texte et mise en forme typographique.
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En 2013, Aurélien Dony reçoit le Prix Georges-Lockem de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, récompensant un poète de moins de 25 ans, pour son recueil intitulé Puisque l'aube est défaite. En 2019, il obtient le Prix Geneviève-Grand’Ry, pour son recueil Terre silence. Toujours en chemin, il ne conçoit la poésie que dans son dynamisme, dans son perpétuel mouvement. Aurélien travaille également en tant qu’auteur et chanteur, et collabore sur des projets de romans avec l’écrivain Claude Raucy. Dernier recueil : Train-nuit, chez Abrapalabra.
Ses publications en poésie :
