Dimanche
9 novembre 2025, à 14h30
Sous l’occupation allemande, les trains continuent à circuler en Belgique. Comment
pourrait-il en être autrement ? La SNCB constitue à la fois la plus grande entreprise et le principal service public du pays. Ce mastodonte assure dans une très large mesure l’approvisionnement en matières premières et en denrée alimentaires, tenant ainsi entre ses mains le sort de la population et de l’industrie. En 1940 la SNCB n’a pas d’autre choix que de coopérer avec la puissance occupante.
Mais bien vite, la situation dégénère dramatiquement. Entre 1941 et 1944, les chemins de fer belges effectuent les déportations vers l’Allemagne et les camps
de l’Est. Malgré la presence d’une forte résistance au sein de l'entreprise, les trains vont continuer de circuler jusqu'au dernier jour de la guerre.
L'histoire de la SNCB pendant cette période complexe est pleine de contradictions. En
conséquence ce dilemme demeure d'actualité. Jusqu'où peut-on aller dans la compromission avec une dictature pour servir l'intérêt général ? Quand et de quelle manière est-il préférable de résister ?
Le conférencier
L’historien de guerre et directeur de CegeSoma, Nico Wouters, analyse pour nous la collaboration de la SNCB avec l’occupant allemand. Il a consacré un ouvrage à ce sujet : Le rail belge sous l’occupation. La SNCB face à son passé de guerre, et il est commissaire de l’exposition La SNCB occupée. Entre collaboration et résistance.
Nous acceptons les tickets Article 27 et Vakantieparticipatie, sur présentation d’un
ticket valable au guichet. Dans ce cas, veuillez prendre contact avec nous au préalable par email à info@trainworld.be ou par téléphone au 02 224 74 37.
Durée
1 heure. Nous vous conseillons de visiter le musée avant la conférence.
Nombre max par conférence
50 personnes