Lors d’une visite à l’imposante bibliothèque Widener de l’université d’Harvard, la chanteuse Katarina Livljanic a découvert un texte croate anonyme datant de la Renaissance. Livljanic a tout de suite été fascinée par ce dialogue philosophique entre la raison et l’âme. Très vite, elle a pensé à associer ce texte au chef-d’œuvre de Marko Marulic, Judith. Livljanic a écrit une partition entraînante, avec beaucoup d’attention pour le texte et un grand respect pour l’idiome sonore croate de la Renaissance. Le résultat : une réflexion terriblement méditative sur le personnage biblique Judith.