A propos
· Atelier peinture/dessin (tous publics) : Samedi 4 octobre (14h—16h) (détails sur le site du BRASS)
⇢ Dans le cadre du Parcours 1190
Avec les oeuvres de :
• Willy Libert, Marcel Kalinowski, Georges Roland, Esméralda Pardo, Olivier Neef, Alexandre Varlamoff, Caroline Matouc, Anne Van Den Bogaert, Vincent Hayon, Jessica Caira, du Centre Pierre Jurdant.
Le Centre d’Hébergement Pierre Jurdant accueille des adultes en situation de handicap. La vie s’y déroule en communauté. Les résident·es sont acteur·ices de leurs projets de vie, adaptés à leurs capacités et désirs. L’équipe pluridisciplinaire accompagne les résident·es dans chaque étape de leur vie tout en visant le maintien des acquis, l’autonomie, le bien-être et l’inclusion des personnes.
Parmi les activités proposées : l’atelier dessin-peinture encadré par Emilie Dorange, une artiste membre de Rommelpot asbl et éducatrice spécialisée au Centre Pierre Jurdant. Cet atelier propose un espace de créativité et de bien-être où les personnes sont invitées à être acteur·ices de leur création, du sujet jusqu’à l’aboutissement.
Cette exposition rend compte d’un certain nombre de projets réalisés pendant ces ateliers. Elle témoigne de sensibilités singulières désirant s’exprimer à travers le dessin, la peinture, l’art.
• Sébastien Lenouvel est un artiste français résidant à Bruxelles. Il se définit comme un peintre à l’aiguille. Les fils se superposent et s’entrecroisent comme la peinture sur la toile, tissant les couleurs dans l’épaisseur de la matière. Il retranscrit souvent le modelé d’un visage, l’espièglerie d’un regard ou la vivacité du geste pictural dans des œuvres murales ou des sculptures en 3 dimensions. Parallèlement, il réalise de grands formats en laine où il reproduit au pistolet à tufter le tracé gestuel et les variations chromatiques de grands coups de pinceau.
• Jeanne Boukraa, diplômée en cinéma d’animation, a réalisé Dans la joie et bonne humeur, court-métrage de science-fiction sur l’immortalité. Ayant peur que ses projets finissent comme la mort, elle ne termine jamais rien — et non, ce n’est pas par paresse ! Son travail explore le working-progress, de la 2D au volume, avec un humour absurde et dérangé. Elle alterne cinéma d’animation, sculptures en papier mâché, marionnettes… et même fausses crottes pour le cinéma. Cette première exposition, volontairement inachevée, retrace son travail en cours.
• Lucie Bombasaro témoigne d’une pratique mêlant le dessin, l’installation et la création de dispositifs scéniques ainsi que de structures participatives dans lesquelles cohabitent différents savoir-faire provenant de l’artisanat, du bricolage et de l’échange coopératif. Ces installations et dessins forment un ensemble d’espaces imaginaires qui s’inscrivent autour d’une narration mêlant les souvenirs collectifs, l’humour et le jeu.