SOIRÉE ÉLECTRO-ARABE, RAÏ & CHAÂBI
Trois DJ sets féminins. Des beats électro aux sonorités arabes, maghrébines et diasporiques. Une seule mission : vous faire danser ! Un voyage vibrant entre mémoire, réinvention et pulsations club, porté par des artistes qui brouillent les frontières entre traditions et musiques électroniques contemporaines.
Monstera Occulta est une DJ bruxelloise dont les sets fusionnent percussions, textures électroniques et résonances issues des cultures arabes et de la diaspora. Membre du collectif Femmebass, elle façonne un univers où la transe rythmique côtoie la chaleur des sonorités traditionnelles et la tension des productions club contemporaines. Ses sélections, ancrées dans les musiques SWANA et élargies aux basses globales, naviguent entre percussions organiques, synthés hypnotiques et rythmiques déconstruites. Elle tisse des liens entre mémoire et dancefloor, explorant des paysages sonores où le chaud et le brut s’entrelacent, invitant à une expérience collective et physique. Résidente sur Bruzz Ice Radio et régulière à Kiosk Radio, elle s’illustre autant sur les ondes que sur scène.
Tropical Djipsies est un collectif de DJ féminines basé à Bruxelles, un quatuor cosmique où se rencontrent basses électroniques, chants traditionnels et influences multiples. Leurs sets, véritables voyages sensoriels, célèbrent la puissance des femmes et font vibrer clubs, musées et festivals, de Bruxelles au Maroc. À chaque performance, le dancefloor se transforme en un espace de liberté et de communion. Habitées par le rythme, ces quatre âmes vibrantes, magiciennes des fréquences, tissent des récits sonores qui transcendent frontières et genres, créant un univers musical aussi unique qu’envoûtant. Leur mission : célébrer la force des femmes et renforcer la visibilité des artistes féminines sur scène.
La Louuve / الذيبة qui a grandi dans l’Ouest algérien durant les années 2000, développe un sens aigu pour la contre-culture algérienne au travers de son expertise sur l’histoire du Raï, genre musical et art de vivre. Passionnée de genre, elle se destine naturellement, au travers de ses platines, à devenir une égérie féminine de la scène électronique algérienne. Usant d’un contrôleur comme du volant d’une voiture bélier, La Louuve t’aligne les chocs frontaux à mesure qu’elle drift dans les ruelles malfamées d’Afrique du Nord. De transitions en têtes à queue, elle te passe en revue raï éthylique, Electro Maghreb, Afro Gnawa, Dabke, Sharqi & Mahragan pour finalement te faire déflagrer une tripotée de BPMs artisanaux, l’espace d’une rotation pointant de la Mauritanie à l’Iran. Elle incarne ce que l’hyper activisme anti hype à de plus ambiancé et de patibulaire. Tout cela dans le souterrain des rêves orientalistes.
