Si c’est toujours un défi que de reprendre des
standards, à la première écoute de ce nouvel opus, il se dégage un plaisir
singulier et l’on se laisse aller sur des sentiers lents et paresseux à
redécouvrir les mélodies, comme si l’on respirait à pleins poumons sur une
plage de Rio de Janeiro.
Le chant de Didier Sustrac, glisse doucement sur les
harmonies, les dissonances et se confond avec la guitare de Di Ferdinando
ronde, électrique, qui rebondit en écho, et joue autour de la mélodie sans
jamais la dévoiler totalement.
La douceur solaire de la bossa nova se mélange aux
nuits bleutées des guitares jazz, Rio descend dans les caves new yorkaises et
laisse un peu de sable dans les rues de minuit…