Le collectif est composé de Teodora, Demetrio et Agata Castellucci et de Vito Matera. Au cœur de leur Sacre, le sacrifice, une existence donnée, pour que la vitalité continue de fleurir sur Terre, dans une cohabitation entre explosion de joie d’être en vie et terreur de disparaître. Dans un décor qui pourrait venir des âges anciens, une caverne au fond obscur laisse échapper la métamorphose d’un être archaïque, une chenille qui va se transformer peu à peu en papillon. Un jeu de masques et de costumes rythme par leurs apparitions magiques cette relecture du Sacre par le prisme des règnes végétaux et animaux, faisant du printemps un passage entre la régénération et la mort, symbole des métamorphoses multiples et incessantes qui parcourent l’ensemble du vivant. Dans des ruptures de tons et des soubresauts, la vitalité de la chorégraphie impulse ici un élan nécessaire à la continuation de la vie, à la fois chaotique et explosive.