Dès les premiers instants, le ton est donné : les comédiens parleront pour ne rien dire. Parce que rien, c’est déjà quelque chose. De ce quelque chose surgit un univers absurde et surréaliste où on ne peut plus enfoncer un clou en toute tranquillité et où il est essentiel de protéger les espaces vides. Du clou à l’atome en passant par ‘Mon chien c’est quelqu’un’ et ‘où courent-ils ?’, les comédiens s’approprient avec légèreté les textes de ce maître de la langue française. Ils s’amusent ensemble et le public se délecte d’autant plus de cette complicité qu’elle est agrémentée de textes finement choisis, joués et mis en scène.
Les comédiens sont accompagnés par un pianiste, au jeu tout aussi surréaliste.