Inspiré par le Radeau de la Méduse de Géricault, le spectacle nous immerge dans un complexe tableau vivant, un univers post-apocalyptique où des êtres se débattent et s’unissent. Des charrettes de corps emmêlés en d’improbables amas succèdent à des soulèvements où le sol se dérobe. On est pris par une forte physicalité coule?e dans un puissant imaginaire. L’aimantation magne?tique qui électrise la scène crée une fascination tenue de bout en bout a? travers des enchaînements d’images surprenantes.
Alliant un langage emporté et une maîtrise des groupes, Alan Lake, dont nous sommes très heureux de proposer la première venue en Europe, navigue dans la suggestion et le réel sans qu’on puisse en départager les limites et les contours.