Pauvre fille ! • Julie Lombe Sara Machine

Julie Lombe mêle avec brio slam burlesque, pensée sociale et humour fou dans Pauvre fille !. Un art de la fantaisie jusqu’au-boutiste où s’affirme la possibilité d’une émancipation des femmes au XXIe siècle.
Bienvenue au ministère de la taxe à la chatte !, lance Julie Lombe. En se faisant « fonctionnaire des impôts » dans Pauvre fille ! l’autrice et slameuse nous invite à nous acquitter de taxes aussi hautes en couleur qu'injustes : taxes rose, rouge, verte, blanche. Avec une ironie cinglante, elle interroge les tabous de l’argent, les violences économiques et les inégalités de genre. Portée par la poésie du slam et la musique envoûtante de Sara Machine, Pauvre fille ! est surtout un parcours d’émancipation financière aussi drôle que percutant.
Belgo-congolaise, Julie Lombe est autrice éditée et slameuse depuis 2015 au sein du collectif liégeois L-Slam. En 2019, elle remporte le prix littéraire Paroles Urbaines Wallonie-Bruxelles. En 2020, elle est finaliste du Championnat Européen de Slam. Ses textes, musclés ou drôles, abordent des questions féministes. Elle monte sur les planches pour ses slams en Belgique, en France ou au Canada. En 2023, elle co-écrit et participe à la performance littéraire et immersive Femme Flamboyante de Rokia Bamba.
Sara Machine est une beatmakeuse, bassiste et guitariste écolo-queer originaire d’Arles. Elle a une connaissance aiguisée du slam porté au plateau grâce à ses diverses collaborations musicales avec Joëlle Sambi, de Angles Morts, en passant par Caillasses Live jusqu’à Maison Chaos. On y entend son groove, ses beats électroniques et ses textures sonores incisives, du Théâtre National Wallonie-Bruxelles aux planches du Off d’Avignon.
Rosa Gasquet est metteuse en scène et dramaturge. En 2018, elle crée notamment Congo Eza avec Lisette Lombé, Joëlle Sambi et le rappeur Badi. Elle est l’œil extérieur de plusieurs créations théâtrales, dont Depuis que tu n’as pas tiré de Marie Darah ou Beat’ume du duo Z&T. Elle accompagne également certain·es slameur·ses de Belgique francophone au travers des activités de l’association Lezarts Urbains. Parallèlement, elle fait le pont entre les cultures urbaines et le Service des Lettres de la Fédération Wallonie-Bruxelles en organisant le prix littéraire Paroles Urbaines.
Formée en études théâtrales et en danse, Leila Burnotte – plus connue sous le nom de Lily Mirez Moi – est performeuse burlesque, chorégraphe et professeure de danse. Elle est passionnée de comédie musicale. Depuis son expérience à l’international, notamment au Brésil et au Burkina Fasso, elle forge un art très cosmopolite. En 2011, elle chorégraphie le spectacle Les Passantes. Depuis 2015, elle est la maitresse de cérémonie du Sassy Cabaret.
Technicien du spectacle et régisseur, Gwanel Mathieu travaille pendant deux ans à Bozar à Bruxelles avant d’intégrer, en 2021 l’équipe du Théâtre et Centre culturel de Namur en tant que régisseur CCN en charge de la création lumière des artistes en résidence.
Christelle Georges a.k.a Unicum Lady est l’une des grandes figures du cabaret liégeois. Drag-king, Madame Loyal, stage kitten, elle travaille sur les créations des Badass ou avec Peggy Lee Cooper. Invitée régulière du collectif L-Slam, elle est le lien entre le slam et le burlesque.
Comédienne autrice-interprète de Stigmates – et stand-uppeuse au sein du collectif d’humoristes féministes les Sous-entendues, Sihame Hiddioui est l’actuelle échevine de la Culture et de l’Égalité des genres et des chances de la commune de Schaerbeek. Elle est à l’origine du mouvement #MeTooPolitique. Son parcours citoyen et artistique lui confère une réelle expertise sur les enjeux sociétaux contemporains.